Le protoxyde d’azote, communément appelé « proto » ou « gaz hilarant », est devenu un phénomène inquiétant dans nos quartiers, particulièrement auprès des jeunes. Initialement utilisé à des fins industrielles ou médicales, ce produit est aujourd’hui détourné comme une drogue en raison de ses effets euphorisants rapides mais dangereux. Accessible, peu coûteux et largement disponible, il représente une menace majeure pour la santé publique. Cette situation exige une mobilisation urgente.
C'est pourquoi, CoudeS à CoudeS lance une campagne de prévention à l'échelle nationale pour informer et sensibiliser sur les effets du protoxyde d'azote (proto) chez les jeunes et les moins jeunes. Nous avons commencé par Nanterre jeudi 27 décembre 2024. Face aux dangers grandissants de cette substance, notre mission est de fournir les informations nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de notre communauté.
Nous sommes à la disposition des associations, écoles et autres organisations qui souhaitent collaborer avec nous pour dispenser des sessions de sensibilisation et de prévention.
Pour plus d'informations ou pour organiser une intervention, n'hésitez pas à nous contacter.
*Contacts* - Nom : Magda Jouini Fatiha Atallah
Notre campagne de prévention en détail
Nous avons décidé d’agir à travers une démarche en deux temps.
D’abord une sensibilisation de terrain, au contact direct des jeunes et de leurs familles, afin de les informer des risques liés à l’usage détourné de ce produit.
Ensuite, nous visons à inscrire cette problématique dans une dimension politique et institutionnelle, en interpellant les députés ou autres pour un encadrement législatif plus strict et des actions concrètes.
Ce projet repose sur un travail collectif impliquant des associations locales, des professionnels de santé, des éducateurs et les institutions scolaires, avec pour objectif de prévenir efficacement les dangers du protoxyde d’azote, tout en posant les bases d’une réponse à long terme. Ce document présente les grandes lignes de notre démarche, les actions envisagées, et les partenariats nécessaires pour faire de cette initiative un véritable levier de changement.
1. Première phase de sensibilisation : la prévention, vers une sensibilisation de terrain
D’abord, il faut une sensibilisation immédiate de terrain, et cibler le public concerné.
La première campagne de sensibilisation a pour but de « lancer » le projet, elle sera prévue courant décembre. La date est à redéfinir, mais elle sera probablement pendant les vacances scolaires de Noël. Une communication visuelle sera crée, elle doit être percutante
Le public visé est d’abord, les jeunes des quartiers et les parents de familles.
Pour cela, il faut des interventions
Interventions locales :
Centres sociaux, maisons de quartier, associations.
Collaborer avec des structures existantes
Intervenants spécialisés :
Médecins neurologues, addictologues, éducateurs spécialisés.
Témoignages de victimes ou proches.
ARS (Agence Régionale de Santé)
Solliciter un soutien pour la diffusion d’informations médicales précises.
Diffusion de contenus pédagogiques :
Projection du film relatif au protoxyde
Création d’une plaquette de prévention concise et accessible (risques, conséquences, recommandations, contacts d’urgence).
Organisation d’ateliers éducatifs (avec un livret court pour sensibiliser et informer)
2. Deuxième phase de sensibilisation : les établissements scolaires
Écoles :
Inclure la sensibilisation dans les programmes éducatifs.
Proposer des interventions sur les effets néfastes (films, discussions).
Contacter les maires pour obtenir l’accord des établissements scolaires.
Demander à l’ARS d’accompagner dans le soutien pour la diffusion d’information médicales.
Une sensibilisation aura lieu également dans les universités. En 2017, au moins 25% des étudiants ont touché au proto. Sera visé les universités comme Nanterre X, Tolbiac, Paris 8.
2. Troisième phase, la préparation de la phase politique
Pétition nationale :
Mobiliser le grand public et éviter toute stigmatisation des jeunes.
Interpellation des députés et des ministères :
Faire du protoxyde d’azote une question nationale de santé publique. Des textes écrits seront présentés, notamment la dangerosité du protoxyde d’azote et ses conséquences neurologiques, addictions, risques sanitaires en se reposant essentiellement sur les données que nous avons, notamment le rapport de l’UE.
Solliciter un encadrement strict et des campagnes de prévention
Collaboration avec des avocats : Étudier les failles juridiques et engager une responsabilité politique. Il sera posé la question de l’accessibilité, le coût faible, et l’éducation insuffisante dans les quartiers populaires, du risque sanitaire, et de son impact social.
Analyse de la réglementation actuelle (loi pénale sur la vente et la distribution).
Proposition de législation stricte pour encadrer l’usage et la distribution.
Dimension écologique :
Mettre en lumière l’impact environnemental (déchets de ballons) si l’on sollicite les écolos.
· Impact social et économique :
Le protoxyde d’azote perçu comme une « drogue des pauvres ».
Exploitation par des groupes industriels pour des gains financiers.
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